site en construction…un peu de patience
« Quel nom donner à une nouvelle compagnie de spectacle vivant ? »
Voici la question qui occupe mon esprit au moment ou je crée cette nouvelle structure (une de plus?). Alors je tente de puiser en moi, à la recherche de ce qui me touche, me raconte une histoire, trace un chemin, me propose une ouverture, une lumière. Je cherche un nom qui peut durer dans le temps et proposer une identité, recevoir des projets, révéler des émotions qui permettront peut-être à d’autres êtres humains (un public) de s’y reconnaître.
La tendresse c’est ce qui me semble manquer dans les moments difficiles. Cela semble aussi être mon moteur de création. La tendresse nourrit la confiance en mon travail et me donne l’envie de continuer de créer.
À l’heure des difficultés que rencontre notre société, la tendresse est encore un espace de créativité, de relations sincères et d’altérité. La tendresse est une étincelle, un début, un promesse altruiste pour envisager l’après.
A mon sens, la tendresse est une émotion sous évaluée, mal considérée et certainement incomprise.
L’amour abreuve notre imaginaire au travers de livres, de romans, de films, forgent nos relations
humaines et se présente comme un des buts de la vie. Mais sans la tendresse, l’amour ne serait rien.
La tendresse est le prérequis de l’amour, elle en donne le cadre, elle en est la condition, le moteur et le carburant. L’amour s’exprime alors comme la manifestation flamboyante du travail minutieux de la tendresse.
Avec cette nouvelle structure, je souhaite proposer des œuvres qui feront la part belle à ce travail
minutieux, aux petites choses, aux presques-rien, à ce qui se ressent sans le dire. Pour raconter cela je souhaite une approche pluridisciplinaire, sensible, mêlant le corps et les mots, l’image et le son. Du cirque certainement, de la danse évidemment, du jeu, du clown, de la magie assurément.
Michaël Vessereau – metteur en scène, auteur et interprète